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2020

DOUCES BIGARRERIES,

Dispositifs-sculpturaux,

Musée de Louviers,

Normandie

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Douces Bigarreries
Group show, Musée de Louviers, 2020.
(Lauréats de la résidence Villa Calderon 2020 : Lou Parisot, Alexandre Lebourgeois et Alexandre Nicolle)

« Candélabre » et « Minuit au Soleil »,

Ces sculptures monumentales sont constituées uniquement d’objets récupérés à Louviers et de motifs du Manoir. Tout comme les mâts totémiques elles sont l’emblème d’une famille, ici des personnes ayant visité, vécu, travaillé au Manoir.

Elles s’élèvent et s’illuminent rendant ainsi somptueux des matériaux auparavant abandonnés. Leurs tailles leur procurent un aspect protecteur, leurs voiles pourraient leur permettre d’avancer. Le cercle est aussi un élément récurrent. Détourné du vitrail ou de panneau de circulation, il devient un motif et symbole.

« Candélabre », environ 350cm de hauteur constituées de matériaux récupérés dans le Manoir. 
 

« Minuit au Soleil », environ 350cm de hauteur constituées de matériaux récupérés dans le Manoir. 
 

« LES JOYAUX DE BIGARD », 13 assemblages de tailles moyennes (environ 50x50cm pour chacune) sur supports en polystyrène.

Le Joyaux de Bigard sont un recensement d’objets, disposés au sol, que je considère comme des trésors trouvés à Louviers et appartenant au Manoir de Bigard. Abandonnés ou oubliés dans ce dernier depuis des temps inconnus, j’ai effectué une fouille "archéo-logique" pour les découvrir puis les restaurer, les assembler afin d’ en proposer un inventaire au public. Certains sont aussi des copies en céramique d’ornements présents dans le manoir. Ces Regalias, auparavant insoupçonnés, sont donc pour la première fois révélés. Ils questionnent l’histoire du manoir, les personnes qui l’ont habité et mettent en avant la beauté de formes et d’ornements en voix de perdition.

Vue d'ensemble des Joyaux de Bigard.
 

Chien à Perle dans Flamme de coquillage / céramique trouvée et céramique réalisée.
 

« Chien sous cloche », bronze, élastiques en plastique, cloche en plastique.
 

«HUILES SUR ENROULEURS», 5 photographies de 100x135cm sur Roll-up.

La photographie me permet de révéler une observation faite d’un espace et de la rendre perceptible en m’incluant dans l’image. Je conçois mes images comme des tableaux dans leurs mises en scène, leurs décors et leurs couleurs.

À la manière de la peinture préraphaélite, je souhaite que le fond ait autant d’importance que le sujet dans son traitement du détail car c’est lui qui révèle la scène. Ainsi, d’un regard myope, comme le mien, nous pouvons observer au millimètre près les détails, les ornements et les déchirures du décor.

La figure féminine, elle aussi très présente chez Millais, Waterhouse ou Rossetti, est à la fois onirique, fantomatique et fortement observatrice dans sa frontalité. Ces œuvres se lisent et évoquent des références variées. Ainsi se déchiffre, par exemple, une interprétation du « Cauchemar » de Füssli ou une figure du collectif The Residents.

Enfin, ces photographies deviennent des sculptures et sont intégrées dans notre réalité en étant présentées sur des enrouleurs publicitaires, dits « Roll-up », de la même manière que notre société dévoile et promeut des images au public.

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« Resident », photographie numérique.
 

« Nu descendant l'escalier », photographie numérique.
 

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