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Lou Parisot, résidence ARCA au DOC, Paris, 2021. © Lola Rossi.

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Pratique artistique :

 

Lou Parisot définit sa production par les dispositifs-sculpturaux et la recherche de spatialités alternatives. Ses œuvres peuvent prendre la forme de "parures-protectrices", de "fontaines-moqueuses" ou de "totems-indomptables". Leurs présences baroco-low-tech s’affirment via des systèmes artisanaux raffinés. Dans l'ensemble de son travail, l'artiste interroge les dynamiques du consumérisme, les excès matériels de la société et la problématique des rebuts.

Tandis que les ressources se raréfient, les no-bjects eux, se varifient. Kitschs, pauvres, désuets, plastiques, étranges, les no-bjects ont perdu leur identité initiale pour devenir les fantômes de nos tendances, habitants des espaces reculés, cachés et liminaux. Lou Parisot accorde un intérêt spontané à l’histoire et aux archives des lieux où elle est invitée, ce qui ouvre un espace social, scénographique et mémoriel avec les personnes actrices de ces endroits. Les jeux d’assemblage et de flottement des composants révèlent un rêve, celui d’un quotidien transformé. Depuis son entrée en post-diplôme à ENSCI-les Ateliers Paris, elle mène un travail de recherche d’hybridation de la production sculpturale avec les technologies numériques (IA, 3D, espace virtuel).

Voir le CV sur la page Profil.

Texte pour l'exposition «Douces Bigarreries», de Michel Natier, directeur du Musée de Louviers, février 2020

" L’atelier choisi par Lou Parisot pour sa résidence se situe au sein d’un ancien manoir, le Manoir de Bigards, situé au cœur de la ville et qui tombe doucement à l’abandon en attendant un repreneur éventuel.  Là manque un élément du décor, ici est blottie une figure insolite, là trône une Vierge ou un Saint pourfendant le Démon… et puis il y a tous ces livres délaissés, ces objets insolites, échoués du quotidien, sans vie. L’artiste s’en nourrit, en constitue sa palette, elle glane, récupère, scrute l’environnement, en décèle les failles et les richesses. Elle révèle les choses cachées et les blessures qui sont comme autant de petits lapsus qui s’échappent des murs pour donner du sens à cette demeure. De cette accumulation d’informations, d’objets oubliés que le hasard a placé au travers de son chemin, elle réinvente la possibilité d’une histoire. Elle puise dans ce gisement comme d’autres récupèrent les bois flottés gisant sur la laisse de mer pour parler de naufrages et de tempêtes.  A partir de ces objets abandonnés qu’elle recycle, elle modélise le passé imaginaire du lieu. Il s’invente ainsi un nouvel univers qui fait œuvre."

«Concorde» et «Tuileries», de Véronique Baud, Paris-Normandie, octobre 2019

Texte de Véronique Larsen, pour Amis du Palais de Tokyo, septembre 2019

« Les Chimères de Lou Parisot », Maryse Bunel, Relikto, septembre 2019

À propos de l'exposition « Tuileries », de Jocelyn Moisson, août 2019

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