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Copie de Bésicles 16e siècle.

Rayban Meta Glasses, 2023

𓍼 Les Yeux Habillés, Lou Parisot, 2024

 

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« Ma mère, assise au fond de la pièce, derrière le bureau du docteur, ne s’amusait pas du tout, elle. Elle psalmodiait les lettres à voix très basse en même temps que moi. Quand elle avait vu que NLTAVR ne passait pas, elle avait eu comme un vertige. Ces grands caractères si vifs, si distincts étaient pour son enfant de la brume ! Il trébuchait sur eux! Etait-ce possible ? Elle retrouvait la violente angoisse qui l’avait saisie dans la rue le jour où les premiers soupçons s’étaient insinués en elle. » JEAN Raymond, « Les lunettes - Récit », p.17, 1984.

 

AU COMMENCEMENT

         Tous ceux qui, dès le plus jeune âge, ont éprouvé la vie avec une vue capricieuse, se reconnaîtront probablement dans cet extrait de Raymond Jean, issu de son livre « Les lunettes : Récit ». Désemparée, la famille accompagne l’enfant dans sa lente et constante régression visuelle. Cette régression qui ne craint, ni les bons soins, ni les bons médecins. Rien ne l’arrête dans sa course aux chiffres toujours plus négatifs. Dans mon “récit” personnel, seize années suffirent à mettre un monde dans le flou. Seuls une vingtaine de centimètres depuis mon visage survécurent à une myopie cruelle, au plus grand désespoir de mes parents qui, pour l’histoire héréditaire, avaient tous les deux une vue excellente. 

Alors comment était-ce possible d’être si myope ? Serait-ce lié aux études qui parlent de “pandémie” de la myopie et démontrent une augmentation massive de personnes atteintes de cette anomalie visuelle ? Et quelle idée fantaisiste de m’inscrire à des cours de natation synchronisée, un sport où la “bonne vue” serait un complice indispensable. 

Toutefois, le flou des mouvements collectifs à travers l’eau amenèrent une concentration sonore et colorée. De cette concentration, je garde des hydro-souvenirs, des parfums chlorées et de l’abstraction diffuse. 

Quelques années plus tard, c’est au travers de l’apprentissage du dessin académique qu’un nouvel intérêt se dégagea de cet entourage visuel vaporeux. Lunettes relevées, je disposais d’un incroyable nuancier qui me facilitait également l’étude des masses et des contrastes d’un scène. Comme on entraîne aujourd’hui une intelligence artificielle à produire un certain type d’images, j’avais, à l’époque, entrainé mes yeux à mieux percevoir « l’infiniment petit » et la « vapeur environnementale ». Mon Umwelt (« monde alentour », Jakob Von Uexküll) de myope prenait son sens aussi bien dans le merveilleux microscopique que dans la brume de l’arrière-plan. Dans son livre « Voir la sculpture, essai sur le dispositif sculptural » (2018), Gérard Le Don évoque la vision binoculaire face à un tableau et une forme de contradiction rencontrée entre la planéité de la toile et la perspective : 

 

« Le relief éventuellement donné au portrait et la profondeur éventuellement donnée au décor sont contredits par les données stéréoscopiques, par exemple par les signaux de convergence qui informent l’observateur que tout est à la même distance puisque les yeux convergent selon un angle identique, qu’ils se fixent sur « le premier plan » ou « au loin ». La vision du cadre rectangulaire et des textures propres de la surface peinte augmente encore le conflit perceptif en affichant la planéité du support. » (p.40). 

 

En écho à cette lecture, l’immersion visuelle censée être ressentie lors de l’observation d’un tableau à toujours été, personnellement, difficile à appréhender. Contrairement à la présentation de dispositifs-sculpturaux qui contiennent des faces cachées, me procurant une forme de curiosité nécessitant le déplacement. C’est comme si je ne percevais qu’essentiellement la matière sur la toile plutôt que la scène et la perspective. Au travers de cette contemplation se forme une autre sensibilité visuelle qui trouve réponse dans les angles, les surfaces et les réfléchissements. 

ANATOMIQUEMENT

L’anomalie visuelle qui caractérise la myopie c’est la mauvaise convergence, sur la rétine, des rayons lumineux d’un objet vu au loin. Anatomiquement, l’oeil myope est trop “long”. C’est cette déformation qui provoque une image formée en avant de la rétine et donc perçue comme floue. Il ne reste à l’oeil myope qu’une vision rapprochée. Et en vision rapprochée, les yeux ne sont plus aussi parallèles qu’en vision lointaine, ils convergent vers l’objet, c’est ce qui donne l’impression de loucher. Les yeux fournissent deux faces différentes de l’objet que le cerveau interprète en une. 

Pour le vérifier, il suffit de regarder son doigt en fermant un oeil puis l’autre : les faces vues sont deux “visions différentes”. Par conséquent, la vision rapprochée est en quelque sorte une illusion du cerveau. Une image recomposée à partir de deux points de vue, qui est la seule naturellement nette aux myopes. 

Je me demandais alors si mon regard myope m’orienta inconsciemment plutôt vers une affinité sculpturale, composée de faces à découvrir, de regards multiples et de déplacement autour du dispositif, plutôt que vers les images peintes.  Quel rôle joue la vision dans notre rapport aux autres, aux objets, et à l’environnement ? Les anomalies oculaires sont-elles liées à nos modes de vie ? Pourquoi toujours voir “mieux” ?

 

Ces questionnements commencèrent à traverser une partie de mon travail plastique personnel, notamment via des dispositifs jouant la vision ou représentant des instruments d’optiques. Ce texte sera l’occasion pour moi de chercher des éléments de réponse en étudiant l’histoire des lunettes : entre accessoire et prothèse médicale. Car après tout, si nous étions tous aveugles comme dans « L’aveuglement » (1995) de José Saramago, les artifices n’auraient pas importance.

 

ARCHÉOLOGIE DES BÉSICLES

         Binocle, bésicles, bésicles ciseaux, face-à-main articulé, jumelles,  lorgnettes, lorgnon, lunettes de repos, lunettes de maquillage, lunettes factices, lunettes store-vénitien, lunettes à fil, lunettes de glacier, lunettes de voyage, lunettes pliantes, lunettes loupe, lunettes à tempe, monocle, paire de châssis, pince-nez, lunettes connectées…

C’est en Italie au XIIIe siècle que l’on attribue l’invention des lunettes. Une histoire qui commence dans le flou puisqu’il est aujourd’hui difficile d’affirmer laquelle des personnalités qui en revendiquèrent l’invention (moines Allessandro della Spina et Giordano da Pisa et physicien Salvino degli Armati), en est réellement à l’origine. Les premières lunettes sont des bésicles-clouantes composées de deux verres ronds grossissants et convexes, montés sur du bois, sans branches et reliés d’un clou central.  Avant les bésicles, on parle plutôt de « pierre de lecture »(3) semi-précieuses utilisées au Moyen-âge. La transition au statut de bésicles réside dans la suppression de la distance entre le visage et l’objet. Les verres sont portés directement au visage, cette fois simplement “tenus” par la main plutôt “qu’actionnés” par la main. Les bésicles deviennent donc les premiers filtres qui illusionnent la réalité visuelle et permettent de voir le monde différemment, ce “différemment” étant convenu sur une notion d’amélioration et de bienfaisance. 


À la fin du XIIIe siècle, les moines copistes utilisent principalement ces lourdes bésicles-clouantes, donnant une première image des lunettes associées à un monde érudit et sage.  Avec l’invention de l’imprimerie en 1450 (de Gutenberg), la demande des lunettes s’accroît et les premiers verres concaves apparaissent simultanément, permettant la vision aux myopes. Les bésicles se démocratisent auprès des commerçants qui doivent tenir des comptes et auprès des artisans effectuant un travail de précision. Ces personnes, tenantes de savoir ou d’autorité peuvent par ailleurs travailler plus longtemps. 

Du XVIe siècle au XIXe siècle, les lunettes sont considérées comme un réel accessoire de mode public qui prends tour à tour différentes formes, luxueuses ou extravagantes.  Ainsi, les classes les plus aisées raffolent de monocles, puis de binocles-ciseaux, puis de faces-à-main, aux allures excentriques. 

En 1728, l’opticien anglais Edward Scarlett crée la première monture fixe et plus stable : il ajoute de courte branche aux bésicles, qui viennent se fixer sur la tempe. Ce sont les premières lunettes à tempes. Elles sont facile à porter avec la perruque. Lorsque celle-ci disparait, il ne reste à Scarlett qu’a allonger la branche pour la faire passer derrière l’oreille afin de renforcer le maintien. Du côté des lunettes teintés, les premières apparaissent en 1752 avec l’opticien anglais James Ayscough. Celui-ci pense que la couleur dans le verre permettrait de corriger la vision, il n’est pas encore question de protection solaire. Pour la forme, les lunettes sont rondes jusqu’a la fin XVIIIe siècle, puis la forme ovale apparait en Angleterre. Quand à la monture, de fins fils de fer permettent de révolutionner l’allègement à la même époque.

 

De manière assez ambivalente, l’image des lunettes sera aussi attribuée, aux cours des siècles, à l’avarice, aux malvoyants, à la faiblesse, voir à l’imbécilité, ou à la folie. L’avare est souvent représenté par un vieillard les yeux rivés vers la valeur des choses matérielles.  Ainsi vers 1650, il existe des lunettes à facettes, aussi appelée « lunettes d’avaricieux »(9). Le verre est taillé un peu comme un diamant et multiplie par conséquent l’objet à la façon d’un kaléidoscope. La multiplication des faces de l’objet donnaient la possibilité de voir “plus”, donc ces lunettes “enrichissaient” la vision. Du côté de l’image des “imbéciles”, les lunettes viendraient combler cette faiblesse : « En compensant une infirmité ou une déficience de la vue, les lunettes nous induisent à songer, d’une certaine manière, à une imbécilité de l’oeil au sens premier du terme » ((9), p.19, Arnaud Maillet). Car étymologiquement : imbecillus signifie faible, soit privé d’un soutien. Ce point est identifiable sur différentes représentations (du XVe au XVIIIe siècles) de bésicles portées par des érudits ou par des « fous »(9) (bouffon du roi, personnes atteintes de défiances mentales). Cette imbécilité de l’oeil se révèle également dans l’étude de faits historiques.  Ainsi, lorsque l’explorateur John Lloyd Stephens (« Incidents of Travel in Yucatan », 1843) rends compte de ses impressions de voyage au Mexique, de 1839 à 1842, le chirurgien Samuel Cabot III l’accompagne à Mérida et tente d’opérer les autochtones atteints de strabisme. Cette « hétérotropie »(5) pourrait être la cause, selon Stephens, de l’indifférence des autochtones face aux ruines de leur paysages et à leur propre histoire. « Tout se passe comme s’ils souffraient d’une pathologie se manifestant au niveau des yeux et les rendant partiellement aveugles aux signes du passé »(5). En rectifiant cette anomalie oculaire, la conscience historique pourraient être établie, comme signe d’évolution perceptive. Cependant, dans la culture maya cette particularité oculaire était considérée comme un signe de beauté, voir comme un symbole de lignée divine (le dieu du soleil Kinich Ahau ou “Celui qui louche”, avait les yeux croisés)(1)

Ce fait historique est à mettre en rapport avec la transition des lunettes comme accessoire de mode à la prothèse médicale. Exactement au milieu du XIXe siècle, les médecins commencent à revendiquer les problèmes de visions comme de réelles pathologies qui doivent être impérativement traités et soignés par le port de lunettes afin de rétablir la “bonne vision”. Jusqu’alors la fabrication et la vente de lunettes comportaient une grande liberté. On pouvait les trouver dans les épiceries ou bien aux côtés d’instruments de précisions (boussoles, etc). Il n’existait pas vraiment de réglementation sur l’objet. Jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle, les médecins reconnaissent l’amélioration de la vue par l’objet mais préconisent plutôt des techniques comportementales pour remède à la mauvaise vision. Comme par exemple « ne pas travailler avec un éclairage insuffisant ou trop longtemps », « ne pas passer brutalement du noir à l’obscurité »(3). Le mot reste “prudence” et “modération” et la tendance méfiante. Les moyens thérapeutiques comme les herbes ou collyres sont considérés comme plus efficaces. Mais en 1850, un physicien (Hermann von Helmholtz) invente l’ophtalmoscope, un appareil qui permet de regarder l’intérieur d’un oeil vivant. Les études se multiplient et la connaissance de l’oeil anatomique et physiologique se précise. Ces recherches ne considèrent plus l’âge du porteur de lunettes mais le pouvoir du verre face à l’oeil. L’ophtalmologie commence à être considérée comme une réelle spécialité. 

Si jusqu’alors les bésicles étaient des accessoires, des aides facultatives, des améliorations, elles deviennent un sujet sérieux et ne doivent plus être créées et prescrites sans études médicales. Ce sont les compétences scientifiques que les médecins veulent revendiquer pour légitimer qui leur rôle de bons décisionnaires et prescripteurs de lunettes. Les opticiens ne seront là que pour exécuter les ordres médicaux sans réel pouvoir de décisions correctives. 

 

Il y a toujours aujourd’hui une ambiguïté sur le fait que les lunettes affaiblissent l’oeil, car elles suppléer. À l’instar du roi Thamous du Mythe de Theuth, certains appuieront le sentiment d’un oeil qui doit travailler. On retrouve cette idée dans les travaux d’Helmholtz (« Optique physiologique », 1867), et d’Aldous Huxley(6). Selon ce dernier, l’affaiblissement progressif de l’oeil, inciterait à prendre des verres de plus en plus fort. Un cercle vicieux qui réside dans le fait de pallier un défaut plutôt que d’en résoudre la cause. Aldous Huxley proposera des remèdes par exercices. Cependant, le “confort visuel” facilement amené par les lunettes restera largement prédominant. 

LA VUE DU FUTUR

Aujourd’hui de nouvelles particularités apparaissent régulièrement chez les opticiens : verres durcis, amincis, traitement antireflet, antisalissure, antibuée, ce qui donne un marché extrêmement important. Un marché également en expansion constante car de nombreuses études confirment que les problèmes de vues ont considérablement augmentés au XXIe siècle. En particularité pour la myopie qui n’est pas liée à l’âge de la personne. Certains spécialistes revendiquent une cause liée à la sédentarisation générale des populations et un temps de plus en plus important passé sur les écrans, rapprochés du visage. La vision de loin ne serait plus assez utilisée. D’autres chercheurs évoquent des habitudes alimentaires notamment liées à une consommation de sucre plus importante. Le sucre serait lié à l’allongement de l’oeil et favoriserait donc la myopie. 

Si les causes diffèrent, une chose est incontestable : la vision s’est globalement détériorée. Il est aussi établit que le regard se tourne aujourd’hui, de manière presque magnétique, vers tout types d’écrans diffuseurs d’images virtuelles. Les dix dernières années exposent de nombreuses tentatives commerciales visant à fusionner l’oeil et l’écran au travers de lunettes. Les Google Glass (2013) sont le premier prototype de lunettes intelligentes diffusé auprès du grand public. Ces lunettes intègre la réalité augmentée. Selon le public, le prix est trop élevé (plus de 1000€). Le design ne plait pas et les ventes ne sont pas au rendez-vous. L’intégration de la caméra provoque également une controverse quant aux données privées. Elles sont alors plutôt utilisées dans le domaine médical, travail avec des patients (aveugles ou malvoyant) ou lors d’interventions chirurgicales et de transmission de « vision » en direct.

En septembre 2023, Meta annonce le lancement des lunettes connectés Rayban Meta. Le prix semble plus abordable (à partir de 330€. Cette fois, les lunettes n’intègrent pas la réalité augmentée mais une caméra connectée à des applications du smartphone. Meta envisage également l’intégration d’un premier assistant Meta AI. Contrairement au Google Glass qui abordait une style presque “futuriste”, le design des Rayban Meta conserve l’authenticité des modèles originaux. Il se différencie difficilement des autres gammes et les verres peuvent être teintés comme des solaires. Notons que Rayban avait été en 1936, la première marque à commercialiser les lunettes de soleil auparavant utilisées principalement par les pilotes de l’armée. Les utilisations sont définies comme l’extension des fonctionnalités du smartphone et des applications Facebook et Instagram. Les Stories peuvent être retranscrites en direct et les événements ainsi vécus pleinement. Plus besoin de tenir le téléphone entre les mains. De cette façon les followers peuvent vivre les évènements directement dans la peau des personnalités. Meta a notamment mis en avant une démonstration avec un pilote de formule I pour Ferrari. Pour la suite, Meta prospecte la reconnaissance de monuments, la traduction en direct d’inscriptions en langues étrangères, le développement IA.  La fusion des fonctionnalités du smartphone - au visage - peut remémorer le passage de la « pierre de lecture » aux bésicles directement posées sur le visage.

​DIVAGATIONS

         Au cours des siècles, le statut des lunettes varie entre dispositif médical, instrument d’optique, prothèse ou accessoire. C’est un objet ambivalent, à la fois secondaire et indispensable sur lequel j’ai trouvé l’exploration enrichissante. « Ainsi, si les lunettes révèlent le mal dont le patient est atteint, elles constituent aussi des symptômes de nos façons de penser » ((9) p.9, Arnaud Maillet). L’évolution des lunettes est révélatrice des tendances traversant les époques, des modes de vies et de la manière de percevoir le monde. Les Rayban Meta, ces wearables “intelligentes” au design désirable, intègrent une caméra dont les utilisations éclipsent d’autres formes de rapport au monde (via des sens : haptique, odorants, auditifs). Leurs utilisations définies, qui pourrait d’ailleurs être décidées différemment, me semble renforcer une rapidité divertissante d’échange, des filtrages visuels, des interférences de transmissions par écrans, un certain détachement au monde.

Les opticiens d’Optic 2000 de Paris 18 me conseillent un examen du fond d’oeil suite à ces dérives optiques. Sur le bureau, ils déposent une offre pour une paire “Focus Goal”.

Malheureux ! Ils ne savent pas qu’ils ont affaire à un Bélier ascendant Lion. Leur avis ne fait que renforcer mon opposition. Je prendrai la dernière paire “Divagations”, un vieux modèle imprimé en poussière.

 

Rue Clignancourt, l’effet est immédiat. J’aperçois direct un maigre interstice environnemental. 

Bibliographie

  • (1) ALONSO GÒMEZ Sara et MARTIN Julie, « Contre-visualités - Écarts tactiques dans l’art contemporain », éditions Lorelei, 2023.

  • (2) DE CERTEAU Michel, « La Folie de la Vision - sur le Visible et l’Invisible de Merleau-Ponty », Revue Esprit, 1982.

  • (3) DORIA Corinne, « Les lunettes en France au XIXe siècle (1850-1914) : entre dispositifs médicaux et accessoires de mode », revue Entreprises et Histoire 2022/3, n°108, page 10 à 23.

  • (4) GEORGE Sophie, « Les accessoires de A à Z - volume 2 », Falbalas, 2008-

  • (5) GIANNOURI Evgenia, « Voyages dans les reflets et autres déplacements analogiques : Le Yucatan de S.M. Eisenstein, Robert Smithson et John Lloyd Stephens », revue Eisenstein - Leçons Mexicaines, Presses universitaires de Paris Nanterre, p. 353-372, 2016. - (6) HUXLEY Aldous, « L’Art de voir. Lire sans lunettes grâce à la méthode Bates », Payot, 1942.-

  • (7) JEAN Raymond, « Les Lunettes - Récit », NRF Gallimard, 1984.-

  • (8) LE DON Gérard, « Voir la sculpture - Essai sur le dispositif sculptural », Presses Universitaires de Rennes, 2018.-

  • (9) MAILLET Adrien, « Prothèses Lunatiques - les lunettes, de la science aux fantasmes », KARGO Éditions Amsterdam, 2007.-

  • (10) MERLEAU-PONTY Maurice, « Le visible et l’invisible », Gallimard, 1964-

  • (11) MERLEAU-PONTY Maurice, « Phénoménologie de la perception », Gallimard, 1945-

  • (12) N. SHEPARD Roger, « L’oeil qui pense, visions, illusions, perception », 1992.-

  • (13) PIRENNE Maurice Henri, « Vision and the eye », Chapman & Hall, 1967.-

  • (14) SARAMAGO José, « L’aveuglement », Seuil, 2000.

  • (15) UEXKÜLL (Von) Jakob, « Milieu Animal et Milieu Humain », Bibliothèque Rivages, 1956.

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